A l’affiche de notre événement, deux longs-métrages qui ont fait parler d’eux: Papicha et Bliss ont été sélectionnés pour vous faire voyager !
Papicha
“Brillamment mis en scène et enchaînant les séquences fortes, le film est à la fois bouleversant et indispensable, servi par deux révélations, les jeunes Lyna Khoudri et Shirine Boutella, impressionnantes”
L’Express
Papicha
Mounia Meddour, Algérie, 2019, 1h45
En ouverture, Papicha. Réaliste et impactant, le film prend place dans l’Algérie des années 90. Inspirée par l’expérience de la réalisatrice, nous retournons de manière impactante et réaliste sur la décennie noire et comment elle a été vécue par les algérien.nes.
Malgré un contexte d’insécurité quotidien, de violence brutale et inattendue, Nedjma, une jeune étudiante de la Cité U d’Alger qui aime profondément son pays rêve de devenir styliste et c’est à travers la mode qu’elle trouve un moyen d’échapper à ce climat oppressant et mortifère. Soutenue par ses amies, elle rêve d’ailleurs d’organiser un défilé où ne serait utilisé que le haïk traditionnel :
“Il y avait aussi cette envie de montrer la symbolique forte à travers le haïk, ce voile qui se trouve dans toutes les armoires des Algériennes. C’est un tissu qu’elles recyclent et qui marque, pour moi, le passage de la tradition à la modernité, qui permet d’embellir le corps des femmes à une époque où l’on voulait le couvrir.”
Mounia Meddour
Papicha dépeint bien le quotidien de cette période sombre, mais cette lourde atmosphère n’est pas la seule à régner. Mounia Meddour capture et représente à merveille la fureur de vivre et l’espoir de la jeunesse algérienne à travers la complicité, la solidarité et la résistance de ces jeunes femmes.
Galvanisé par la critique et récompensé par le prix du meilleur espoir féminin pour Lyna Khoudri et du meilleur premier film au festival de cannes, ainsi que le prix du meilleur film arabe au festival égyptien d’El Gouna.
“Papicha est un cri du cœur, une fureur de vivre qui éclate à l’écran et qui submerge, qui emporte autant que la rage lumineuse de Lyna Khoudri. Mounia Meddour livre un récit intime où résonne l’universel, faisant de son film une illustration forte et puissante du combat des algériennes. Un portrait où brille le courage des femmes, que ça soit au quotidien ou par l’acte créatif.”
Le Bleu du Miroir
Bliss
Bliss
Drew Barrymore, Etats-Unis, 2010, 1h51
Comment s’intéresser à la jeunesse au cinéma sans diffuser un film adolescent, qui divertit et apporte légèreté et découverte, pour l’ultime projection de cet événement ? Une paire de roller, une jeune femme pleine d’ambition, une relation mère-fille, une histoire d’amour, voilà la “recette miracle” que nous offre Drew Barrymore pour son premier long métrage, intitulé Bliss. Dans ce film, nous suivons les aventures de Bliss Cavendar, jeune fille de 17 ans souhaitant échapper à sa petite ville perdue du Texas et aux concours de beauté, qui représentent selon sa mère son unique chance de réussite. Par hasard, tandis qu’elle se rend en cachette à Austin avec Pash, sa meilleure amie, Bliss découvre l’univers du roller derby. C’est alors que sa vie bascule. Elle troque vite les robes et les diadèmes contre des rollers. Grâce à ses prédispositions étonnantes, la jeune fille est acceptée dans l’équipe des “Hurl Scouts”, associant girl power et punk-rock. La journée, Bliss est serveuse, et la nuit, elle se transforme en la redoutable Barbie Destroy. Faisant fi des obstacles qu’elle rencontre, elle prend sa vie en main, jusqu’à emmener son équipe en finale.
Interprété notamment par le sublime Elliot Page, ce film nous ouvre de nouveaux horizons sur un sport peu répandu: le roller derby. Bliss nous offre également un regard frais et enjoué sur la jeunesse au cinéma.
« Bliss est bien davantage qu’un film de filles : un film de squaws. Les Hurls Scout accueillent Bliss dans leur tribu et lui lèguent l’énergie débraillée du punk rock féministe des années 90 »
Cahiers du cinéma
« Vraiment charmant (…) c’est par les seconds rôles que Barrymore brille comme directrice d’acteurs »
Les Inrockuptibles
